Intelligence Relationnelle

Séance thérapeutique individuelle d’1h en cabinet au 6 venelle du gris meunier 45000 Orléans ou visio, première séance 1h30.

Une thérapie pourquoi ?

▪️  Des difficultés relationnelles, individuelle, professionnelle, familiale.

▪️  Des difficultés émotionnelles.

▪️  Du mal-être, de la dépression, angoisses, burn-out.

▪️  Du stress, traumas, stress post traumatique, deuil.

▪️  Manque de confiance et estime de soi.

▪️  Dépendance affective, anxiété.

▪️  Troubles de l’attachement, troubles alimentaires.

▪️ Comportements d’addiction.

▪️  Phase de transition personnelle / professionnelle.

Le modèle IR :

L’Intelligence Relationnelle® est une thérapie qui repose sur la dynamique relationnelle entre le patient et son thérapeute, ainsi que chez le patient lui-même, pour résoudre les conflits psychiques et les difficultés relationnelles de ce dernier. Cette méthode permet de traiter non seulement les traumatismes psychiques complexes, mais aussi les troubles de l’attachement qui leur sont très souvent associés et préexistants.

L’Intelligence Relationnelle® fournit un cadre théorique et pratique, qui permet d’embrasser le spectre des troubles de l’attachement et du trauma complexe en recourant de façon flexible et adaptée à la corégulation ou l’autorégulation.

L’Intelligence Relationnelle® a été développée à partir des données des neurosciences récentes relatives à l’attachement et la prise en compte de la neuroplasticité dans le processus thérapeutique.

Les deux Piliers du modèle :

Créer les conditions de
l’autorégulation

Le modèle Internal Family Systems (IFS) constitue à la fois le socle psychothérapeutique et le cadre de référence de l‘Intelligence Relationnelle® : dégagement du Self par relâchement des contraintes, mise en jeu du Self comme thérapeute primaire, désidentification des parties par rapport au Self, travail systémique, déchargement des fardeaux par l’effet de la reconsolidation mnésique.

Créer les conditions de
la corégulation

  • Grâce à la création d’un espace relationnel entre le thérapeute et son patient dans une dimension à la fois verbale et corporelle ;
  • Par la mobilisation de compétences dites de « métacognition », qui permettent de rendre explicite ce qui est implicite dans l’espace relationnel, chez le thérapeute et le patient ;
  • Pour permettre aux parties bloquées dans un trouble de l’attachement de faire en début de thérapie la seule expérience possible du Self : une expérience indirecte ;
  • Pour permettre aux parties blessées l’accès jusqu’alors bloqué aux besoins vitaux (rôle de l’attachement dit «sécure»).

Les compétences développées reposent sur les données de la théorie polyvagale, qui fournit une lecture neurobiologique de l’attachement et de ses troubles.

Les caractéristiques fondamentales du modèle Intelligence Rationnelle :

A - Il s’agit d’une psychothérapie neurobiologique.

Les critères de définition de la psychothérapie neurobiologique (PNB) sont :

– les méthodes employées répondent à une représentation du psychisme et de ses traumatismes telles que les proposent les avancées en neurosciences;

– les méthodes employées visent au travers de la mise en jeu de la plasticité neuronale, la reprogrammation du Système Nerveux, sa réorganisation à partir des données du présent.

Il s’agit d’une nouvelle rubrique dans le champ de la psychothérapie, que le fondateur (François LE DOZE) du modèle IR conceptualise.

Le théâtre d’action de la PNB est le corps : le corps blessé, conscient de lui-même, relationnel et capable de guérir. Son objectif : tirer parti de la blessure psychique pour permettre à l’individu la mise en cohérence entre son corps et son esprit grâce à un système nerveux qui retrouve la capacité de se réguler. Il s’agit d’une approche transformative où l’individu est considéré dans sa dimension corporelle donc relationnelle et sociale.

L’objectif de la PNB est de soigner un organe, le cerveau, pour traiter les difficultés psychiques que l’individu rencontre.

B - Il s’agit d’une psychothérapie associative.

L’objectif de la méthode IR peut s’envisager à la fois sur le plan clinique (amélioration des symptômes) et neurobiologique. L’axe prioritaire de l’intervention IR au niveau neurobiologique consiste à traiter la dissociation.

Celle-ci peut se manifester sur le plan structurel (Nijenhuis et van der Hart 2011) ou sous la forme de parties au sens IFS.

C’est la neuroplasticité qui permet à ce travail d’association de s’établir. Il ne s’agit pas d’un travail symbolique, ou qui viserait à supprimer des mémoires épisodiques traumatiques.

Les outils développés au tout premier plan desquels figure la corégulation, visent à permettre au SN de retrouver les conditions dans lesquelles il peut associer des informations stockées en lui, mais tenues (du fait de la nature traumatique des expériences de l’individu) à distance les unes des autres.

C - Les particularités de la méthode sur le plan clinique.

Repérer à quel niveau se trouve la dissociation et adapter la prise en charge.

Le thérapeute n’aborde pas le patient avec un a priori sur le niveau auquel se trouve la dissociation. Il apprend à détecter les signes cliniques qui vont le lui indiquer et à appliquer secondairement les outils adaptés.

Si la dissociation lui apparaît comme structurelle, il met en jeu la corégulation sous la forme de l’engagement thérapeutique :

– soit physique avec le recalibrage du SNA inspiré du travail de Deborah Dana (Dana 2018)

– soit cognitive/émotionnelle avec la métacognition en inspiration du travail de Deirdre Fay.

Ces interventions visent à restaurer la sécurité relationnelle et donc la sécurité interne au travers de la correction des troubles de l’attachement.

La corégulation repose prioritairement sur la mise en jeu de la régulation bottom-up.

Si la dissociation apparaît comme non structurelle (c’est-à-dire se manifestant sous la forme de parties dont le patient est conscient) le thérapeute met en jeu l’autorégulation. Celle-ci repose surtout sur la voie de régulation top-down.

Pour simplifier, les troubles qui sont traités ici se situent dans le champ du syndrome de stress post-traumatique. Les méthodes utilisées dans ce cadre sont largement inspirées du modèle IFS.

Avec cette méthodologie, il apparaît que le plus souvent le SN des patients nécessite beaucoup de corégulation avant de pouvoir accéder à l’autorégulation. Ce constat est cohérent avec la hiérarchisation bottum-up du SN.

Des outils spécifiques à la méthode IR

A - L'utilisation de la métacognition

La métacognition (MC) consiste en la capacité d’être conscient des opérations mentales et des états mentaux pour soi et pour l’autre, et d’appliquer cette conscience à des opérations mentales variées (Brown et

Elliot 2016, p 293). Pour Brown et col., la capacité de métacognition est d’autant plus développée que l’attachement est sécure.

La pratique de l’IR repose en grande partie sur l’utilisation de la MC selon une méthodologie propre à cette méthode.

La MC pratiquée entre le thérapeute et le patient s’avère être un outil très efficace dans les situations où la corégulation s’avère adaptée parce que le trouble à traiter relève d’une difficulté d’attachement, mais où le système de défense du patient manifeste une opposition à cette intervention.

Il s’agit de situations caractéristiques du trouble de l’attachement, qui apparaît comme une impasse puisque le remède approprié est rejeté au premier abord, par le système psychique du patient ainsi que par son SN.

Ces situations fréquentes témoignent en fait non pas du refus de la corégulation en tant que telle, mais d’un refus d’une corégulation sur un mode direct, car elle réactive le traumatisme qui en est la cause.

Le reflet par le thérapeute que permet la métacognition, constitue une modalité de corégulation indirecte qui permet de traiter ces défenses.

B - Il s’agit d’une psychothérapie associative.

Il s’agit d’une méthodologie originale qui est développée dans ce modèle.

Elle permet de traiter directement la dissociation en utilisant la corégulation comme médiateur de l’association neurobiologique entre deux informations qui ont été du fait du traumatisme, maintenues à distance dans le psychisme et le SN.

C - Les particularités de la méthode sur le plan clinique.

Il ne s’agit pas d’un outil à soi seul, mais de ce à quoi aboutit la mise en oeuvre de la corégulation dans le modèle IR.

En effet la recalibration du SNA (système nerveux autonome) et la métacognition utilisées en association dans le cadre de la corégulation, amènent le thérapeute à s’engager physiquement et/ou cognitivement (voire émotionnellement) vis-à-vis de son patient.

La méthodologie développée ici est très rigoureuse, car elle doit éviter impérativement les projections contre-transférentielles.

À cette condition, elle permet de dépasser des difficultés importantes au cours de la thérapie, liées à des dérégulations structurelles du SN.

La position de neutralité fréquemment prônée en psychothérapie s’avère contre-productive dans ces cas, car elle est perçue par le SNA du patient comme analogue à l’engagement déficient de sa propre figure d’attachement.

Conclusion sur la méthode IR

La méthode IR s’enracine dans les neurosciences de l’attachement et du trauma et se situe dans la continuité du modèle IFS.

Elle ne consiste cependant pas en une simple combinaison de techniques.

Elle relève d’une vision du psycho traumatisme résolument ancrée dans la neurobiologie.

Elle met en jeu une méthodologie originale du fait de sa flexibilité qui vise à s’ajuster à la configuration du SN du patient à chaque moment de la séance et au cours de la thérapie.

Elle propose de plus des outils originaux (métacognition et association relationnelle) qui permettent au thérapeute de traiter des situations particulièrement difficiles et qui répondent au besoin du SN de quitter les modalités de survie générées pas les expériences passées et de se réguler avec les informations du présent.

Cette méthode est récente puisqu’elle a vu le jour fin 2017.

Elle fait l’objet en France et au Canada francophone d’un grand intérêt de la part des praticiens.